mercredi 24 février 2016

Il y a des cons partout, que voulez-vous ?

Bonjour, bonsoir, salut ?

Figurez-vous que je m'ennuyais -insomnie, quand tu nous tiens- et que je me suis mise à traîner sur youtube. Au fur et à mesure, on tombe sur de véritables perles, regardez par vous-même : https://www.youtube.com/watch?v=xUozcqlhX3w

Donc, cette vidéo a pour titre « what lesbians think about bisexuals » (fr : ce que pensent les lesbiennes des bisexuel(le)s). Jusque là, je m'attendais plutôt à rire. J'en ai finalement presque hurlé de rire et de haine à la fois à l'entente de leurs propos. Parce que oui, je vous le confirme, la haine envers une quelconque orientation sexuelle existe même dans la communauté LGBTQ !

D'après ces jeunes femmes, les bisexuelles (oui, je parle des filles) sont avides, confuses (dans le genre « je n'arrive pas à me décider ») et sont de véritables salopes qui couchent avec tout le monde et qui vont vous tromper avec un homme parce qu'elles aiment avoir des bites dans leur bouche. Je ne fais que retranscrire ce qui est dit, excusez la vulgarité de mes propos.
Je ne comprends pas, vraiment pas. J'ai dû regarder la vidéo deux ou trois fois, mais je dois vous avouer que ça m'est toujours incompréhensible. Ne sont-elles pas blessées, détruites ou autre quand elles entendent ou lisent des commentaires sur leur orientation sexuelle ? Ne proclament-elles pas que l'homophobie est une chose qui ne devrait pas exister ? Je ne veux pas dire, mais ce qu'elles disent dans cette vidéo se rapproche bizarrement de l'homophobie (ou plutôt de la biphobie (idk si ce terme existe, vous m'avez comprise)). Elles sont censées comprendre le mal que font ces propos.

Je suis bisexuelle, oui. Ma plus longue relation a duré un peu plus d'un an. J'étais amoureuse d'une fille, cette fille est lesbienne et elle m'a trompée.
Oui, des lesbiennes trompent d'autres lesbiennes ou des bisexuelles, des bisexuels trompent des hétéros, des lesbiennes ou des bisexuelles, des gays trompent des gays ou des bisexuels et même les hétéros trompent des bisexuels ou d'autre hétéros, il y a des cons partout ! Je ne pense pas vous apprendre quelque chose et pourtant, je me sens obligée de le préciser pour des personnes qui pourraient être aussi connes que ces jeunes femmes.
Je n'ai jamais été confuse ou indécise, je n'ai jamais décidé que je serais attirée par les filles et les garçons comme personne ne choisit sa sexualité ou de qui il tombe amoureux. Je suis née comme ça, je suppose et ce n'est pas pour cette raison que je devrais me sentir coupable d'être attirée par les deux genres.

Tout ça pour dire que cette haine envers les bisexuels est tout aussi immonde et insensée que l'homophobie, le racisme ou toute autre merde de ce genre et que les lesbiennes, les gays, les transgenres ou les pansexuels (excusez-moi si j'ai oublié une catégorie) sont les mieux placés pour le savoir.

Et pour finir, aimez, autant que vous le voulez, qui vous voulez, quand vous voulez. Nulle personne n'est en droit de vous l'interdire ou de vous le reprocher.



P.S : je vous aime un peu, mais pas trop non plus. Yo potatoes !


samedi 5 décembre 2015

La phobie scolaire, parlons-en.

Bonsoir à vous !

Je reviens en cette fin de soirée pour vous parler d'un sujet sensible, très souvent tabou, qui sera accompagné d'autres articles dans les jours qui suivent, notamment de sujets tout aussi sensibles. Alors puisque nous y sommes, let's go ! 
(je vous présente d'avance mes excuses pour cet article qui sera certainement écrit plus sérieusement que celui de la fois d'avant.)

Les phobies sont présentes à chaque coin de rue ; de la plus anodine à celle qui peut empêcher de vivre normalement. Pour ma part, les araignées ne m'ont jamais énormément effrayée et les clowns me donnent plus envie de rire que de pleurer, même après avoir vu le film "Ça". Je vais donc vous parler d'une phobie que je côtoie quotidiennement : la phobie scolaire.

Quand l'angoisse est plus grande que l'envie de vivre ses belles années de lycée...

La phobie scolaire, cette chose qui bouffe la vie d'environ 3% d'enfants et d'adolescents français et dont le chiffre ne cesse d'augmenter.
Tout d'abord, qu'est-ce que cette phobie ? Voici la définition donnée par wikipedia : La phobie scolaire, ou refus scolaire anxieux, est une situation au cours de laquelle un enfant ou un adolescent se met à refuser d'aller à l'école, toute velléité de l'y conduire entraînant une crise d'angoisse voire de panique.
A présent, je vais vous donner ma définition de la chose : Je ne refuse pas d'aller en cours, ce sont les crises d'angoisse, les douleurs abdominales, les nausées, les pleurs et les insomnies qui m'y empêchent. La douleur n'est pas que physique, elle est aussi psychique. 
Je ne dors pas de la nuit, je me lève avec un mal de ventre, celui qui broie les intestins, celui qui empêche de manger quoi que ce soit, puis les nausées arrivent. Je me couche sur le canapé afin de calmer ces douleurs et alors que l'heure fatidique arrive, avec elle se ramène une crise d'angoisse et des pleurs. Je ne vais pas bien.

J'ai été diagnostiquée phobique scolaire en 2012, j'étais en 4e, j'avais 13 ans. Mes parents ont alors été mis en relation avec le Centre Médico-Psychologique le plus proche de chez moi et j'ai commencé à une thérapie psychologique avec une psychologue que je consultais une fois par semaine et une psychiatre pour les médicaments, des anxiolytiques. Je continuais cependant à me rendre par moment au collège, je suis d'ailleurs passée en 3e de justesse grâce à une bonne appréciation de ma professeure de maths qui étaient satisfaite de mes résultats malgré mes absences répétées. 
En 3e, j'ai totalement décroché après deux mois de cours, ce qui a inquiété d'avantage mes parents, l'inspection académique ayant été mise au courant. Nous avons été convoqués par l'assistante sociale de l'inspection académique du Loir-et-Cher, qui a d'abord cru que je n'allais pas au collège par choix. Puis je suis restée un an à la maison, sans amis à part mon amour de meilleure amie, qui est encore à mes côtés aujourd'hui. J'ai donc redoublé ma 3e et ai déménagé dans le Maine-et-Loire. J'ai tenté d'aller au collège, la rentrée étant un mercredi matin. Ma petite sœur rentrait en 5e dans le même établissement, ce qui m'a fortement aidée, mais le lendemain, impossible d'y retourner. Je suis restée un mois sans que mes parents ne puissent rien faire. J'ai été admise au CMP de Saumur et j'ai alors été diagnostiquée phobique sociale et dépressive en plus de ma phobie scolaire. Changement de médicaments, de psychologue, de psychiatre. J'ai commencé les cours par correspondance et j'ai fait mon année de 3e de cette façon, en ayant même passé le DNB -en tant que candidate libre-, que j'ai obtenu avec mention bien (je me vente un peu, je suis vraiment fière de moi pour le coup). 
Puis est doucement arrivé la rentrée en seconde générale dans un lycée public de Saumur (avec un proviseur plutôt loufoque). Les choses ont bien débuté et mes parents ainsi que ma psychologue étaient fiers de moi. Et alors tout a basculé, je ne sais trop comment. Je me suis pourtant faites de supers amis, mais ça n'a pas suffit.
On est actuellement au mois de décembre et je ne me rends plus en cours depuis plus d'un mois. Je vois bien que mes parents sont déçus et que ma psychologue ne comprend pas cette soudaine « rechute ». Mes médicaments ont encore changé, je vais passer une nouvelle année scolaire par le CNED.

Je ne vous ai pas raconté tout ça pour recevoir de la pitié ou pour me plaindre, loin de là ces idées, mais pour vous dire que pour vous, ce ne sont certainement que des petites peurs, le stress habituel, mais alors ne blâmez pas les 3% d'enfants et d'adolescents qui vivent chaque jour dans l'angoisse.
La phobie scolaire est bien réelle, elle fait souffrir, provoque le plus généralement des dépressions, et cela ne devrait pas être un sujet tabou, bien au contraire.

Si vous connaissez quelqu'un qui est touché par cette maladie -car c'en est une-, ne le lâchez pas, restez à ses côtés.

La question est telle ; d'où vient cette phobie ? Pourquoi est-elle aussi présente en France, pays dans lequel les enfants bénéficient d'une scolarité gratuite ? 
Je vais vous dire quelque chose : le système scolaire français ne convient qu'à très peu de personne et certaines l'expriment d'une manière qui n'est nullement intentionnelle.

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Cet article n'aura vraiment pas été drôle et je me suis surtout penchée sur mon propre cas, ce qui me déplaît fortement. Si vous voulez que je rajoute certaines choses, je serais ravie de le faire. Je veux aussi que vous sachiez que si vous avez besoin d'écoute, je suis toujours présente sur les réseaux sociaux.

Prenez soin de vous et à bientôt.
xoxo (j'me la joue gossip girl)

mardi 1 décembre 2015

Parlons peu, parlons bien, parlons féminisme !

Bien le bonsoir !

Eh oui, comme vous devez vous en douter si vous me suivez sur facebook ou twitter, je milite pour le féminisme, même si du haut de mes 16 ans, je ne peux pas faire grand chose. Je ne sais pas vraiment par où commencer, alors ne m'en voulez pas si cet article est mal formé, si mes phrases sont mal formulées.

Tout d'abord, voici la définition de féminisme donnée par le Larousse :
"Mouvement militant pour l'amélioration et l'extension du rôle et des droits des femmes dans la société."
Soulignons que la définition de ce mot n'a nul consonance sexiste.

Rentrons à présent dans le vif du sujet.
Les filles, les femmes, ont des droits. Le droit de se promener dans la rue sans être accompagnées, le droit de ne pas répondre à un "wesh mad'moiselle, t'es charmante, ça te dirait une glace à la menthe ?", le droit de s'habiller comme elles le souhaitent sans être insultées ou violées. Les femmes ont le droit de ne pas se raser sans être raillées, de se couper les cheveux, de ne pas avoir de seins, d'avoir une énorme poitrine, d'être petites, grandes, moches, belles, "grosses", minces. 
Les femmes ont les même droits que les hommes, si je ne me trompe, et ceci est malheureusement très souvent oublié par une partie de la gente masculine. 
J'ai beaucoup lu sur twitter des commentaires sur les poils des femmes. Je viens donc vous apprendre que de ce côté là, nous sommes au même niveau que les hommes, ces poils nous grattent, nous gênent ou on les aime et nous avons donc le droit de les garder, eh oui ! Si demain je décidais de jeter mes bandes de cire et mes rasoirs, cela ne regarde que moi, mon corps m'appartient, mes poils aussi. Personne n'a de compte à rendre concernant son corps, merde ! Si je veux me balader dans la rue, les bras levés, les poils dans le vent, je le ferai et vos jugements n'ont pas lieu d'être. 
Si je veux m'habiller court et montrer mes cuisses ou ma poitrine, cela ne fait pas de moi une salope, ce n'est pas de notre faute si je ne sais qui a décidé de mettre de la chair en plus sous nos petits tétons. Cela n'est pas un appel au viol et ça ne le justifiera jamais, ô grand jamais. On n'a pas à apprendre aux filles de ne pas sortir seules le soir, vêtues d'une jupe, non, on doit apprendre aux garçons à respecter une fille, bordel.
Si une femme dit aimer le sexe, avoue avoir eu une cinquantaine de partenaires différents dans sa vie, cela ne la qualifie pas de pute.
Les filles ne sont pas des petites natures incapables de se battre, inutiles, juste bonnes à faire la cuisine, le ménage et à s'occuper des gosses.

Une fille peut être footballeuse, boxeuse, avocate, flic, soldat, routière. Une fille peut tout faire, parce qu'une fille est forte !

Le féminisme est pour tout le monde, battons-nous pour le droit des femmes.

lundi 30 novembre 2015


Quand les présentations s'imposent...


Je crois bien qu'il est dés à présent temps pour moi de me présenter, alors voici !
Je me nomme Marie, j'ai actuellement 16 ans et je suis passionnée par la mode, la beauté, la coiffure, enfin, pas vraiment en fait. On va dire que je suis beaucoup plus intéressée par les arts : la peinture, l'écriture, le dessin, la photographie, enfin toute forme de création, quoi. J'aime aussi beaucoup le tricot et la couture, mais je ne suis pas très douées de mes dix doigts qui n'en font qu'un quand je commence à coudre (autant vous dire que ce n'est pas pratique, hein).
Par ailleurs, je me passionne aussi pour la lecture, quelque fois la poésie. Et de derrière mes lunettes, je vois aussi beaucoup de bonheur dans ce monde, caché dans des poubelles et dans les ruelles sombres. 
Je compte partager ici mes points de vue, mes coups de gueule, mes écrits, mes créations (si je réussis enfin à créer) et mon féminisme qui déborde de ma bouche.
Let's go to create a new world, guys !